Venu
du ciel tombé sur
les
ans l'oiseau à tire d'aile
le
ventre ouvert se meurt
vertige
du corps cornu
de
quel état suintent les
pores
assourdis du corps
souillé
vers les grandes
glandes
bien pleines
de
ces aspérités de la mort
qui
entre où se tient un
congrès
sur la possession
de
cette mort qui grimpe
et
contamine la souffrance
pour
faire succomber la chair
quand
celle-ci n'a plus la
peau
comme désir ultime
dans
la promesse d'extirper
ce
désir du fond intouchable
de
ce corps de l'absolu
dernière
réminiscence
d'un
être entrain de sortir
du
coin de l'impossible
tableau
aplati par la locution
verbale
hirsute d'apparaître
tableau
fermé dans la
représentation
que l’œil
injecté
et malin n'a de cesse
d'exclure
du désir d'exister
excitation
du recentrement
de
la vie sur l'exercice
douloureux
de posséder
l'existence
contre cet état
indubitablement
de la marche
sur
cette fin et ce bien avant
la
grande cessation de la vie
volutes
des chants sur l'infini
du
dedans entrain de chanter
le
sang lieu du désert
entrain
d'exister par de
petites
morts soufflées
le
temps passe par la gloire
intolérable
qui le rend
lumière
avant qu'une
immonde
reproduction
ne
s'en prenne aux couleurs
ludiques
invitées à prendre
la
foi dans leurs ligatures
d'où
le malin sortit
pour
ne plus jamais
tremper
les couleurs
sauf
à les découper
image
calcinée du
risque
d'imaginer
ces
sens sans dessus
dessous
vrai plaisir
du
croire au nier de la
feinte
de l'existence vraie
contre
l'exclusion de vie
en
cette fin d'exercice
de
cet amoncellement
social
hystérique de l’œil
quelle
dévotion à la
parole
que sa vulnérable
volupté
qui touche aux
seins
gonflés par le lait
du
désir jeté en pâture
à
l'interdit de dédier
les
sens au corps soumis
parole
d'où vont sortir
les
maux maladies du
corps
social inventé pour
plier
la fin dans un format
celui
de la lecture jeu
aujourd'hui
mouvement
à
perpétuité qui va
de
la lumière à l'ombre
insoumise
de la fin
du
temps voué à la
percée
du sujet de la
dépense
sujet incessamment
qui
n'a de vie qu'à rencontrer
une
extériorité de l'image
dans
le mouvement vite
cinématique
virtuelle
qui
met en acte l'internement
de
l'être et le livrer aux
dérives
de l'enfermement
de
la lecture en cris
qui
fulminent pour
déplier
le corps vertige
de
l'amour contradiction
que
le verbe n'aura de cesse
d'exalter
four des corps
comptabilisés
impression
qu'une
lecture restera
toujours
insoutenable et
incommensurablement
l'origine
manquée du nom.
Thierry
Texedre, le 27 mai 2015.
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