Logé
dans la glotte du monde, le sexe horripile, se réveille, ultime
retour sur l'anamorphose du vent qui tombe sur le tremblement
inhospitalier de la mort. Quel mal ronge l'affect, pour le dévisser,
le déloger de sa gangue sacrificielle, vers sa terreur nocturne ?
Les mots en moins, le réveil sonne sur l'oreiller de la délicieuse
déportation incarnée dans l'orifice œil. Qui fut soudoyé avant,
par ce sang trop injecté partout autour de la pupille. Terne et
affadi, par l'extension de la télé. Les yeux rivés sur le plafond,
pour y voir la sortie d'une araignée insouciante. Insulte à l'orage
intérieur qui gronde par ses tentaculaires éclairs sautant du lit
jusque par terre. L'intérieur qui démange jusqu'à l'insupportable,
l'insoutenable résolution de couper court, court-circuiter les mots
qui viennent, les repousser, attaquants de l'indésirable purge du
cerveau cuit par la carnation que ce vent violent souffle sur toute
signifiance, et qui résonne aux oreilles du temps présent. Présent
en perpétuel déplacement. Présent dont on sait que la mémoire
réitère les codes de vie en société. Lui, se dresse - dans un pyjama à rayures, innocent de ces rêves diurnes sans suite; serait-ce aussi exténuant, horrible qu'un cauchemar? - pour chasser
l'animal obscur entrain de laisser s'échapper le liquide odorant.
Tache diffuse dessinée sur l'entre-jambe du pantalon.
Thierry
Texedre, le 30 mai 2015.
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