… Oiseau du ravage la mort
du ratage grand couloir qui hante le regard dressé sur la queue dans
le lit de l'aube de la mort à découvert le feu souffle à toute
allure forcé d'apparaître dans les yeux ceux du regard omnipotent
né et rougi par l'espoir d'appartenir à l'esprit tumultueux du
déchirement de la parole urticaire insuline et gloussement gravé de
ces mots asséchés ci-gît l'amorce d'une tellurique rencontre avec
la rupestre verrue qui sort du fond dramatique de la vue pour se
tirer et virer de bord vers l'atmosphérique et insoumise opération
du sang dans le blanc des yeux inopérants et ventripotents touchant
l'entre-jambe exaspéré voir par l'impossible tressautement de la
chair encore baignée par l'excitation du sexe hurlé et grossi
passage obligé par l'esprit entrain de se soumettre aux enfers
galvanisés par ce con cadavérique qui commence à jouir de ses
mains enlacées dans ce jus qui fait couler le temps jusqu'à
l’infini quoi ce vol ulcéré de la vérité du désir est en plein
saut dans l'infiniment petit juste retournement de la vérité qui
dépasse et dépossède la pensée elle s'épuise en chants
inaudibles et s'essouffle en terribles fractures de la chair qui plie
sous le poids de la dépense jeux interdits de la béatitude qui rend
ses érections sordides pour faire croire à la pensée que ce rite
orgasmique stimule la parole impossible et stigmatisée par
l'érotique recouvrement de la chair paupérisée par la peau ravage
de la peau qui tourne au rythme du dépassement du temps en lumière
du choc illuminant qui frappe l'ancrage de la jouissance dans la
reproduction préliminaire pornographique comme coup de butoir entre
« l'unune et l'uneun » fuite d'une voix à l'autre
excavation du commencement de la vie qui fend l'écorché pour goûter
les plaisirs du resserrement atomique de la chair jubilatoire dans un
jaillissement ultime du train-train barbare qui cloue le corps sur
la croix du corps prostitué...
Thierry Texedre, le 28
décembre 2014.
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