Chassé
du corps
troué
le désir se
met
à rompre et
se
terre dans le
lit
inopiné de ce
rythme
insoumis
de
la pensée née
du
renvoi à une
respiration
infime
du
corps en gène
qui
en livre de ses
envies
tuméfiées
liberté
de la chair
livrée
à elle-même
perdue
dans les
ardeurs
du temps
dépassé
pour que
soit
poussé le cri
ultime
de cette vie
foulée
aux pieds
du
corps capiteux
campé
sur de doux
attraits
sulfureux
les
seins gonflés
par
l'étreinte le sexe
redressé
par le flux
infini
du désir venu
libérer
son suave
pollen
virevoltant
incandescente
tête
tentaculaire
sans
voix
centre odorant
du
temps déplié
par
l'amour ouvragé
en
tourments divins
pour
que se balance
ce cœur attenté par
les
battements foi
la
foi en une chair
caressée
mille fois
avant
d'être coulée
au
pinacle du jouir.
Thierry
Texedre, le 13 juin 2012.
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