État
de déliquescence
du
grand soi partout
les
corps se mettent à
chanter
hauteur du très
haut
fils divin devenu
lumière
pour les hommes
de
cette tentation soulevée
pour
donner à la vue le
procès
de l'aube sur un
crépuscule
c'est une vie
nouvelle
enchanteresse
par
sa brillance sa blanche
étendue
en réfraction sur
les
corps dilatés devenus
même
sous l'irréductible
mortalité
de l'âme qui
vient
se fondre dans les
bras
tendus de ce dieu
immanent
trois personnes
en
une seule Dieu fait fils
en
une personne sur la
vie
de l'homme comme
apparition
d'un songe
plus
vrai que celui de la
vie
vertigineuse du temps
Dieu
comment es-tu un
et
trois dans cette lumière
faite
pour l'homme et
par
Jésus lui-même eu
regard
au temps qui s'est
arrêté
pour les hommes
nous
te prions toi notre
Dieu
Christ et lumière toi
qui
nous est apparût au
cœur de notre appartenance
les
cloches retentissent
pour
chanter ta venue te
voilà
mis sous notre regard
de
croyants nous sonnons
ta
gloire nous chantons
tous
ta grandeur par la
foi
qui nous remplit roi
du
monde roi ici-bas que
rien
ne viendra contester
que
ta joie demeure en nous
et
par toi notre rêve est
celui
de l'éternité du ciel
notre
vie traverse le temps
jusqu'à
la mort pour la
sublimer
la transcender
nos
chants et notre labeur
sonnent
à tout va pour
enfreindre
les lois humaines
à
tout jamais jusque sur
les
hauteurs de ces monts
appelés
de partout prions
cette
résurrection à venir
allons
vers notre destinée
en
possession de la douleur
en
lui montrant le chemin
de
la fin des temps de la fin
des
morts en toi réapparu
dans
l'immanente lumière
de
la déposition de la fin
tout
s'étend maintenant
dans
les airs éradiques du
soulèvement
des hommes
le
ciel vient créer une vie
dissonante
et verticale
les
hommes se perdent
à
y voir jusqu'à y croire
comme
pour le temps
Dieu
n'y est pas soumis
Dieu
est partout jusque
dans
la sombre figuration
terrestre
où tout ressemble
à
tout sous des yeux jure
l'homme
aveuglés par l'éclat
d'une
illumination subite
Que
Dieu pardonne aux
indésirables
aux croyants
dans
l'impénétrable lieu
que
tous les hommes en
Jésus
visitent dans l'instant
de
cette transfiguration
sonne
enfin l'amour éternel
seigneur
que se termine à
jamais
l'étendue de notre
démesure
dans le partage
dans
l'immensité de ta chair
devenue
Dieu pour l'amour
des
hommes transposition
du
corps en esprit Saint.
Sur
d'immanquables caresses
des
corps en Dieu dieu de
l'éloignement
du corps
dans
sa fin corps de la fin
de
Dieu séparé de l'emprise
du
verbe fait chair en l'homme
en
Jésus Christ éloignement
par
le temps de ce miracle
le
temps mal aimé par cette
chair
meurtrie du vivant de
Dieu
sur terre devant l'homme
au
firmament illuminé au ciel
déposé
là pour l'éternité
l'homme
plié par un long
silence
celui qui sépare la
grande
croyance de l'Un
de
cette ordination de l'esprit
qui
repose en paix par tant
de
maux ceux de l'impossible
croyance
du parlant face
à
cette demeure irréductible
demeure
de Dieu apparu
en
Jésus Christ avant que
n'advienne
la fin indubitable
du
corps dans sa mise à mort
par
quelles souffrances
quelles
croyances au verbe
comme
essence première
de
cette croyance au père
père
qui me pardonne
si
de ce corps ténu je jure
de
me repentir pour dire
partout
la bonne nouvelle
que
ton fils soit venu ici-bas
pour
sauver le monde prions
sous
quelle étoile notre mémoire
va-t-elle
se mettre à retenir
la
naissance nouvelle du
temps
par l'amour de tous
par
l'amour de notre prochain
prions
ensemble dans la joie
de
l'apparition de Dieu en
Jésus
Christ notre sauveur
le
temps pressé des hommes
semble
pousser cet air chanté
de
la vie vers quelle éternité
après
quelle mort souveraine
une
fraction du second temps
se
redresse pour les corps pour
laisser
aller ces âmes impures
si
souveraines aux pieds de la
terre
nourricière quelles âmes
iraient
se purifier au purgatoire
naissant
dans ce doute de Dieu
sous
quelle renaissance la
pensée
va-t-elle dans une
lumière
irremplaçable rencontrer
le
génie dépositaire du début
d'un
lieu divin et scolastique
social
comme socle d'un être
pensant
les chœurs chantent
sous
quelle répétition de la fin
de
Dieu sauf à l'emporter
dans
une aire reproduite
à
l'infini du temps présent
dans
une mise en perspective
une
percée du temps de l'étant
figure
du temps devenu celui
de
la peinture hystérie de la
voix
de Dieu en un début aussi
celui
d'une musique apostolique
sur
les textes en voix de la
venue
du fils de Dieu sur terre
par
Marie mère de Dieu et
vierge
pour avoir enfanté
la
naissance de l'être par
l'an
du temps de l'homme
L'heure
a sonné pour enfanter
dans
la douleur par les ans
du
futur cette béatitude l'amour
dansé
par les corps célestes.
On
entre dans l'aire des médias
point
là de répétition sans
le
sens ni de sens sans signe
le
corps est un corps neurologique
un
corps coupé de sa chair
une
osmose entrain de se défaire
l'esprit
est moins lyrique ça
prend
le ciel pour une sniff
les
veines piquent aux écrans
la
fumée du sang déporté du Christ
une
lumière vient turlupiner
les
sexes jusqu'à la dernière
dose
celle de trop un paradis
artificiel
qui tombe à pic quand
les
corps secoués par l'esprit
pensant
à la perte de son être
en
leur fond intérieur sonne
la
résistance au massacre dans
une
fenêtre qui tire la suprême
jouissance
lumière de la même
mémoire
faite loi lentement
les
corps transparaissent
on
y voit une infinité d'organes
aux
couleurs scannées sans
dessus
dessous vrille du temps
pressé
d'en finir avec l'esprit
vie
pressée d'en finir avec
ces
chants tempérés de la
pensée
qui rend l'âme supplique
suppôt
de Satan connaissance
qui
s'empare de la naissance
pour
la fragmenter en une
multitude
de nébuleuses voix
drame
vocal du temps charrié
par
les ondes portables les ondes
télévisuelles
pour arracher
au
temps l'effondrement
du
rien du silence et de l'illimité
l'au-delà
de ce signifiant
la
parole comme illumination
d'un
corps celui de la chair et
du
sang face à une reconnaissance
dans
ce ciel ouvert et bleu
comme
première couleur
invulnérable
de la naissance
création
intemporelle de la vie.
Thierry
Texedre, le 17 avril 2012.
2 commentaires:
This was a whirlwind flash of awareness. How do you feel the truth? How do you understand the meaning of life?
~SophieD
Ce texte est en trois parties. D'ailleurs, vous pouvez les comprendre, tenter une respiration dans le temps vrai du sujet, pose de la lecture, avec pour seule séparation un point et une majuscule; pour chacune des trois parties. Nous aurions là trois temps, pour inspirer notre imaginaire, et notre réel?
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