Touché
vers le fond de cette parole, l'acte est en résidence, pour
absorber ce corps dénoué. Un corps dénudé,
une litanie pour ce temps déposé dans cette mascarade
insoutenable de l'errance. Deux corps en rappel, le foutre en l'air,
la peau humide, les membres écartés. Tout se pose en
immersion, tout se finit en désir manqué.
L'évanouissement a lieu dans quelques plaintes auriculaires.
L'embrasement détenu devient plus vite irrationnel. L'extase a
lieu en rythmes évanouis dans un grand silence dévastateur.
L'étranglement des lèvres met en vrac quelques signes
d'une vocifération à venir. Deux corps tournés
l'un sur l'autre pour l'éternité. Quelle peau suée
de tous les pores essoufflés, peut retenir son cri, celui
d'une grande jouissance interminable, taraudée par l'imposant
redressement du sexe. Une grande humilité s'élève
dans la pièce, pour une brève histoire irremplaçable.
Le trou du monde en désespoir de cause.
Thierry
Texedre, le 8 décembre 2011.
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