peintures de François Aubrun (1934-2009)
Absolu
Joie
interdite
Du
très grand drame
La
mort qui danse
Sur
les cendres
De
la vie usurpée
Autour
d’un deuil
Lente
exhumation
Du
soleil bannit
L'ultime
chaleur
Qui
monte du cœur
Indécente
et intolérable
Loin
du corps exclu
Près
du tremblement
Sensation
caressante
Du
toucher ultime
Sur
les lèvres du sang
La
chaleur intentée
Pour
faire du vivant
Quelque
ivresse
Quelle
immanence
L'immédiat
amour
L'interminable
fond
Qui
vibre et se livre
Au
succédané sommeil
D'une
parole lancée
Sur
le vice d’un être
Apposé
auprès du corps
Coupé
de son sort
Du
sortilège volé
Au
temps la mémoire
Visitée
un temps
Pour
faire croire
Au
corps qu’il est
Lié
au futur
Au
fur et à mesure
Que
son plaisir
Rencontre
un chant
Celui
de la pleine
Déchéance
du corps
Vautré
dans la stupeur
Du
soleil levant.
Thierry Texedre,
le 10 mars 2019.
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