Fragment
Redressement du temps sur
l'art
de prédire la fin dérive
du tour
de la vie pour parvenir au
rite
initiatique qui frappe la
parole
emphatique du malaise
oratoire
qui claque à la porte
d'un râle
impuissant devant l'envers
du
décor l'endroit qui
replace l’œil
au centre entre les deux
yeux
frontalement et
virtuellement
ridicule incision dans la
chair
pour parfaire un corps
pensant
risqué à parler de la
forfaiture
indivisible de la
jouissance et
du parlant fort ému de ce
sacré.
Convoité, la chair pousse
à jouir vers le sacré. Comme si rien ne pouvait arrêter la fin
cette grande inconnue qui frôle la folie, limite indéfendable du
corps qui feint de penser. Rite de passage, polémique sur : à
quand le commencement de la peinture qui pense l'exactitude du
songe ? Un corps sacré vient contingenter le songe pour faire
parler le corps nu, en lui imprimant un espace qui construit le temps
futur. Le temps d'une parole du jeu de la jouissance. Du lien qui
tente d'extraire l'image d'une chorégraphie de l'écriture (infinité
d'une multitude de corps évanescents dans une densité de matière
incandescente).
Un nom se détacherait-il
du cloaque incessant qui frôle l'exactitude du désir d'exister chez
l'humain ?
Un père qui revient,
perdure, et s'invite à mettre en mémoire la traversée du lieu
peint, par quelle lumière ce gisant, mort de l'intense
reconnaissance de la parole en vie ?
Thierry Texedre, le 26
avril 2015.
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