Le
sol qui se dérobe sous les pieds du cancrelat, quelle terrifiante
intermittence du règne animal, versatile ondulation du corps humain
encore caricatural, poussé dans l'exponentielle délivrance de
l'esprit! Le couperet est tombé. Voilà l'apothéose du verbe qui
rendra sourd l'esprit ultérieurement! Vrombissement des arcanes du
souffle qui se rend compte qu'un corps né doit vivre en respirant
du fond des âges! Travail incessant qui rencontrera l'essence même
du souffle: un corps insolent! Et captif du retrait de sa détention
perpétuelle au recentrement de l'esprit chassé des ténèbres par
la vie finie de l'infini obsessionnel de l'humain comme possession
érigée du corps trop enfoncé pour croire à l'éternité de
l'esprit encore trop malin parmi les orifices crevés de peur
d'éclater de rire en pleine course; de courir après l'indécidable
éternité du présent recréé par les lois du corps social. En vie,
l'ordre impuissant se fera, en raccourci, l’hôte de ces viscérales
ostentations devant un corps nu dévoilé, détenu par l’œil
hirsute, vrillé par la pantomime de l'esprit obséquieux,
impardonnable délivrance du sens altéré de la mémoire, comme
mécanique insupportable du jeu de la jouissance qu'un corps peut
d'exposer sa peinture par la mémoire: illusion qui sera le début de
l'ulcération de l'utérus du verbe comme réceptacle commun de cette
chair née par la parole révélée, devenue l'inconnaissance du
dedans. Flux du viol qu'un fond faramineux et foireux ira faire
sauter en atomes qui foudroient le temps en passé présent et futur;
polylogie des voix dans l'impossible traduction du corps éclaté. On
tournerait dans ce qu'une folie a de commun, paix et guerre n'ont de
pouvoir qu'à rencontrer cette folie meurtrière du corps commun, du
corps gisant là où la pensée rend l'âme, rouée par l'infiniment
grande parole au cul pétant à la face du prodige parlant...
Thierry
Texedre, le 27 décembre 2013.
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