Pourchassant
les démons
du
très haut lieu du corps
calciné
ce souffle assermenté
traîne
sa hantise d'une fin
proche
sur les bords rivés
de
la grande mer en plongée
dans
tant de foi impuissante
meurtrie
cette chaire aura tenté
de
se soumettre aux miasmes
de
la vertigineuse vie voilée
au
cœur indécent de ces lieux
irréels
depuis l'étendue un
soleil
riant de tous ses feux
aura
omis l'épiderme peu à peu
On
ose rarement se soumettre à
la
joie de cette sublime danse
des
corps en une ronde enfantine
voici
que se termine l'outrage
né
d'exister pour passer outre
dans
cette ouverture qui nous
tend
la main en irradiant nos
yeux
malins et en riant de nos
douleurs
ascensionnelles qui
implorent
une poursuite juste
du
temps destiné à ravir l'esprit
poussé
de l'autre côté du regard
oh
ciel dégondé à quand tes pleurs
sur
mes joues gloussant de plaisir
Le
fond brûlant de cet encombrant
corps
drolatique et voûté crasseux
et
troussé par l'infini vous ramasse
en
creux jusqu'au fond trop sombre
de
la gorge infiltrée par l'air du soudain
souffle
inexpugnable voici alors le
grand
saut en avant de la terrifiante
tentation
d'essouffler le cœur
qui
bat d'avaler un sang au long
cours
recroquevillé partout où
le
présent s'empresse de jaillir
en
rêves invisibles en joies avancées
et
d'exciser devant Dieu impuissant
l'éternel
recommencement de la vie
Thierry
Texedre, le 18 décembre 2013.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire