Voilà
que s'éveille la vieille peau
rétrécie
par les ans à trop renâcler
sue
la fatigue du corps marteau
musique
qui tape aux tympans et
au
visage affadi par les rides au
milieu
de la défunte erreur ratée
du
jour d'après opéré à l'aube au
bout
du chemin du temps dépassé
quelle
peau mastiquée par le beau
le
ténébreux esprit vous a poussé
dans
les retranchements du salaud
désir
découpé du corps c'est assez
déconcertant
de se voir tout en haut
depuis
l'au-delà inventé pour oser
mourir
malgré la vie éternelle très tôt
repassée
comme le linge seul éludé
par
les plis lisses en nœud du né oh
que
ce couvert remis bien enfermé
semble
indécent quand vient l'assaut
de
la terre qui fouille l'herbe volée
du
cœur assassin par les couteaux
de
ces maîtres fous à lier et alloués
au
temps puissant du fond de l'eau
qui
va emporter tout l'air respiré.
Thierry
Texedre, le 2 janvier 2014.
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