Sortir de
cette terre pleine voilà l'indifférence quelle indécence dessine l'assomption rétrécissement
de la vue en chair la chair éteinte celle d'une étreinte
apostolique avec son Dieu éruptif érudition du corps
face à ce Haut ce cœur soulevé en tête
arithmétique tête chevauchée par le grand vent de
la pensée canonique un trou c'est un trou hélas carré essai du décès dans la contingence
verbale de la voix ponctuée de la Voie qui touche à ce
blasphème de croire croix portée par le corps mis en
voix vocifération du souffle en terre asséchée
asymétrie du corps et de la vie de la vie et de la voix
humanité sans tête qui croît à mesure que
la chair s'émancipe de cette musique naissante celle du début
de la vie qui tombe la vie tombe au début pour à la fin
renaître en mémoire indécente l'homme descente
l'homme étalement sous un jour nouveau lumière du corps
éclairé par sa chair exacerbation des sens pour en
extraire cette jouissante intériorité du drame humain
fermement femme ce corps élevé rendra ses oripeaux de
peau en hermaphrodite visitation de la matière poussée
à parler pour soulever ce corps mortel dans sa marche vers la
parole immémoriale et transgressive les temps ont changé
pour cette double appartenance dans une redirection en mots de deux corps de
cette chair chair de la reproduction infinie de l'être.
Thierry
Texedre, le 23 octobre 2011.
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