Travaillé ce corps opère une
vraie
terreur sur lui-même
enchantement
de cette petite
mort
à cran canalisée par la
trouée
partout de la peau vue
de
cette ignoble matière née
en
postérieur relevé ouverture
du
Paradis en entrailles dans
un
drame dans l'étreinte de
l'Enfer
corps levé en nombre
jusqu'à
l'ultime superposition
le
nom aura disparu bientôt
pour
laisser la vie clouée dans
les
ténèbres de la croix sang
du
rivage veines ouvertes coup
pour
marquer cette sortie de
la
mort en vainqueur contre le
temps
possédé de l'ossuaire
l'oppression
du mal respiré
pour
la naissance naître c'est
ne
plus avoir de Dieu derrière
cette
parole cri de l'apparition
dans
la naissance et la nativité
relève
ce petit corps bitumeux
pour
engendrer l'apothéose du
vivant
dans l'homme parlant
de
cet écart avec la femme au
plus
haut point de conjuration
de
l'être enterrement de l'être
sous
l'imposante masse de ces
charnier
ceux du temps présent
représentation
à trop mourir plus
vite
que cette irruption cutanée
sous
ce soleil impossible à voir
de
face aveuglement du temps
dramatique
de la jouissance du
corps
double coupé de tout du
Tout
infranchissable tant que ce
double
sera l'objet de la vue en
séparation
pulsions démoniaques
de
l'Esprit en proie au désir de
l'Etre
l'étant n'est plus que l'ombre
sournoise
de l'apesanteur de l'âme
en
tourbillons immortels depuis le
corps
dressé à l'horizon de l'Enfer
de
la mort d'autant d'êtres éternels.
Thierry
Texedre, le 14 octobre 2011.
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