Vestige de la voix
La voix immonde dans la peinture.
Vers quelle ivresse le corps psalmodie étire sa quiétude, celle dont on sait peut, le peut d'une dérive idiomatique du désir. L'entre-deux du désir semble littéralement induit du manque d'appartenance au corps de la jouissance. Il s'imbrique d'une illusion du désir qui oublie la langue en entrant en représentation, de celle que l'image conduit sans cesser d'être une.De quelles vociférations la reconnaissance, au plus près de la peinture, va tarauder l'effervescence du désir jusqu'à sa perte dans ce pourrissement corporel qui affleure la parole via l'immanence de ce qui se répète de signes dans l'espace du souffle comme réverbération d'une mémoire ; voix irréelles d'une douleur ou du risque de traverser ce qui force le lieu de la folie. La folie serait un lieu irréel, pour exalter l'entre-deux, mimer cette impossible folie en la nommant depuis ce mur, cette insécable gangrène, ce soleil noir. De ne plus voir ce qui se danse d'un lien social sur ce lieu illusion de ne devoir y voir que la voix.
Thierry Texedre, le 7 novembre 2020.
dessins de Jean-Christophe Philippi (1963-)
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