Sur l'arc
incestueux
du vide ancré
en chair
le voile
outrageux du temps
s'envole sur
les ailes du sang
en
trompe-l’œil incarné
pour
désenchanter le sol
pieds
asymétriques
de la folie
qui grappille
et gratte le
sol
goujat de
l'infirmité
démontant
les nerfs
du corps
désaxé
quelle chair
dévorée
puissamment
par le ventre
vient faire
trembler
l'armistice
de cette guerre
intolérable
qui épuise
la puissance
de la naissance
portée aux
nues
d'une portée
dressée pour
jouer l'air
insolent
de la
pénétration
qui tire sur
tout
ce qui
s'ouvre
plaintes
aromatiques
du
renversement vital
dans
l'indigence buccale
nécrosée
par le souffle
incertain qui
frappe
sur les
indiscrétions
de la parole
atomisée
par la
disparition
le
commencement
promis les
rires montent
à l'infini
pour oublier
la ferveur du
sang versé
aux pieds du
jeune défiguré
par la beauté
unanime
l'inconnaissable
beauté.
Thierry
Texedre, le 5 mai 2018.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire