Oppenheim
Meret (1913-1985), Das Frühlingsfest (Le Festin cannibale),
1959-60.
Volte-face
Le
jour se reteint
de
cette rencontre
vulgaire
à l'ombre
qui
m'emporte rare
est
le jour qui luit
pour
exfolier la fleure
indécente
de l'astre
le
jour de cette rencontre
en
teintes de ma mie
qui
se mire dans
l'eau
du pré bas
par
quelle bassesse
le
temps s'empare
de
mon affection
pour
cette ambre
ce
scintillement même
le
même que celui
de
ma fille dévoilée
au
matin blême
de
la folle tension
de
ces corps amoureux
sortis
de nulle part
pour
aller cousus
par
le ventre
de
l'exaltante chair
lentement
le train-train
de
la vie reprend
la
courte vie
qui
tombe sourde
aux
sens invités
à
l'heure du coucher
les
dents serrées
le
souffle interdit
le
cœur débattant
de
la même histoire
sans
fin le forcené
lui
s'en va repu.
Thierry
Texedre, le 17 février 2017.
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