La sainte ordinaire
Sur l'insignifiance du socle qui montre
l'image, voilà que s'étreignent l'assassin et la sainte ordinaire,
la volcanique rectitude du sexe amoureux depuis cette chair qui puise
dans la musique des sens ; l'insignifiance entretient là
quelque chose qui a à voir avec l'altérité. Donne-moi à voir ce
qu'un sujet pense de l'étreinte passée, pour remettre le couvert,
dans la concordance avec ce qui touche au corps déjà baroque (d'une
multitude de points de vues), le lieu qui se dissout dans la
transparence du jeu amoureux. Nom de l'indécence et de l'exaltation,
chants de l'insouciante déperdition de la propriété d'un corps qui
pense après avoir joui. De ce nom blême sort l'indistinction de ces
images dans la répétition, copie de l’ersatz pourrissant de
l'intérieur comme mystère insoutenable, lieu de la découverte d'un
abîme ; l'invitation au titre de l'érotique. Par quelle
pornographie, les sens s'en remettent au risque de l'image fervente,
et s'entremêlant, le porno et l'érotique fulminent jusqu'au sang et
la douleur de l'insignifiance trop pressée pour jeter opprobre sur
le crédit accordé à la légitime insuffisance de l'acte amoureux
plié sur l'être amoureux ; irruption par là de ce qui pense
une parole, en signe d'apothéose de la parole vulgaire. Partant de
ce chemin instruit de la parole, le corps surgit par insoumission au
registre de la cognition, couvert par les amalgames, les grammes de
l'expulsion de l'engendrement des organes, en douleur et extase,
fuyant l'entrée dans ce temps déferlant en phrases en textes livrés
à l'ouvert/fermé de la verbalisation encore muette dans sa
traduction/trauma/musicalité/déviance de
l'exactitude/vérité/vraisemblance/extension.
Thierry Texedre, le 15 février 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire