L'enfant de
l'absolu
Sous la nuée
en vol
d'un désir
occulté
les amants
vont
ensemble
tirés
par
l’incendiaire
le cœur de
l'étreinte
sous cette
ombre
un soir
ensorcelé
rattraper
l'amour
qui souffre
au corps
de la femme
enceinte
d'un autre
tirailleur
Par ces
chemins ouverts
depuis les
sons affolés
de ces
caresses sous
les branches
et les habits
qui
frissonnent froissées
par la
péninsule suave
du dessous et
la peau
qui tremble
jusqu'à la voix
des amoureux
par l'exquise
odeur montant
du fond
insouciant
des culottes
ouvertes au
monde indiscret
Du terrible
secret qui laisse
la lascive
liberté de son côté
par ces êtres
affamés se vautre
l'ensorcellement
du temps
sur
l'innommable déraison
couchant le
soleil dans l'art
d'exister les
mains agiles
grandissent
jusqu'à l'horizon
où la peau
va s'émerveiller
se rasséréner
pour traverser
l'interdit le
maquis de l'enfer
qui sépare
alors les insoumis
L'ivresse
montrant la seule
l'ultime
porte du bonheur
aspergé par
le sexe prépuce
de la fin
d'une élection
érigée en
vainqueur
épuisante au
coin du chemin
à la croisée
des bois
avant de
partir vertige
du clair
obscur sous la belle
la lune tout
en rondeur des seins
voués à la
rencontre de l'effleurée
qui monte à
la gorge acidulée
Thierry
Texedre, le 5 janvier 2017.
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