Du corps amoureux
D'un regard insatisfait,
l'extériorité du corps désavoué semble s'emplir d'une rengaine,
d'un désenchantement face au ressenti qui s'empare d'une foule,
d'un amas, d'une convulsion habilement habillée depuis cet horizon
macabre, expression d'une incertaine et vaine exactitude de la mort
martelée. Course indiscutée de la foule qui troque sa vie contre ce
sacré, ce monumental essors de la matérialité/instrumentation,
pour satisfaire à cette exigence d'un esprit lié à cet alternatif
savoir sans fin remisé à la parole pour orbiter ce savoir
indistinguable de la parole, pour le mettre au plus près de ce qui
invente : le sujet d'un corps parlant. Corps qui raisonne et
observe dans la mesure et l'émotion de ce qu'une peinture peut
d'exorciser la figure tabulaire d'un récit exagérément mis en
image par cet émotion/rêve insupporté par l'inconscient en procès.
*
Suture de la
chair
sur les
plaies
de cette onde
passant le
temps
en dérive
jusqu'au fait
fatidique
déclic
de la
rencontre
avec
l'arraché
dessin
opérant
un retour sur
l'antre de la
vie
qui s'ouvre
en écartant
les lèvres
rebondies
de la douleur
*
Réquisitoire
de la mort
qui s'évertue
à revenir
pour empêtrer
la vie dans
d'insurmontables
pandémies
de s'extraire
de l'élever
de s'enlever
du corps
pesant
qui tombe
en rebonds
sur une terre
terrassée
une tentation
naît
alors pour ce
corps
qui méconnaît
l'impossible
désir
d'effacer
les
battements
de la chair
celle d'aimer
*
Thierry
Texedre, le 9 décembre 2016.
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