Contemplation
De cet ostensible intérêt
pour ce qui a trait au pouvoir de peindre aujourd'hui, partout un peu
d'extension, un rien de déhanchement du corps sur l'origine du
monde, l'interdit qui montre ce que peindre enfin retrouve, pour
retourner ce sujet indigent, indigne de voir de face cette intense
volatilité de la peinture. Retrouver cet accord dont on sait que la
musique touche l'irremplaçable songe en notes intenses, en notes
lentement réverbérées depuis le haut de la tête vers ce bas
insignifiant et pourtant trempé dans l'attention qu'un corps de
chair évacue de sa peau en érotique contusion/contorsion pour
espérer voir.
*
Un signe
l'ourlet
qui fait et
défait
la peau pour
lier
et délier le
ventre
de la terre
déterrée
terrible
tentative
de trouver ce
traitement
tentaculaire
de la tête
en tyrannie
et tache
qui touche
tout
de même au
mensonge
de même à
la mort
mimêsis sans
manière
imitation du
massacre
contre la
manière
de se montrer
matière
alors là
aussitôt
se tait la
tessiture
de la traque
qui fond sur
les sons
en peinture
et rature
pour un
risque
du risque
ridicule
de renverser
le temps
combat d'une
entrée
peindre et
musiquer
montrer et
écouter
la peinture
écoute
son sujet
entrain
de composer
la musique
qui peint
l'esprit
l'image d'un
retour
sur le corps
sonné
*
Faut-il que
cette peinture souffre comme sur la dépense qu'un corps sait de ne
plus mettre en mémoire la musique de son image en découpe, en
carnage, en explosion du flux de ces couleurs aromatiques,
pour manger ce qui manque à la mémoire, pour manger l'envie d'en
finir avec ce qui vit contre ce qui pense.
Thierry
Texedre, le 15 décembre 2016.
Fabienne Verdier - Marcher 2015 - peinture acrylique sur papier "Moulin du Gué" 183 x 268 cm
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