Le sel de la couche
Cloaque vulnérable
du temps tempétueux
qu’un regard austère
qui se rue sur l’âge
n’a de cesse d’aimer
coucher de soleil
sur l’art d’oublier
ces jeux d’antan
pour partir oser
sur l’immortalité
de la chair des
caresses occultes
la peau caressante
vite touchée du désir
qui va bien s’initier
à cette inconnue
qui déserte l’autre
monde par l’insoumise
couche qui enfle
et coule et sent
tous les ferments
de la tyrannie du con
qui embrasse le bâton
du regard enclin
au sel de la gloire
jusqu'à ce vice impuni
de l’extase ultime
vers le haut du corps
du toucher des seins
entre les mains
destin plaisir prostré
des yeux en larmes
de quelle souffrance
l’exquise rencontre
se joue-elle en partage
passant et repassant
juste message de
ces bouches jointes
en cavité du corps
bu dans ses entrailles.
Thierry Texedre, le 31 août 2016.
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