jeudi 1 novembre 2012

Modulation











Modéré la
mort du son
mirage doute
double gène
de la vie voile
étiré de la vie
trompe l'oeil
misérable fin
forcé dans la
vélocité toit du
temps pétrifié
farce de l'ourlet
du temps rendu
possible faille
force et facétie
qui fout le camp
dans l'étroite masse
montrée du doigt si
le corps danse encore
parti pour longtemps
en tremblements lents
voir ce qui se passe par
ces terres lointaines du
lieu dissout dans la mer
matière par laquelle j'entre
en guerre avec mon être corps
pesant corps lourd de conséquences
soudain souriant à la venue d'une voix
virevoltant çà et là pour m'envoyer dans
les airs respirer la présence de ce risque
allusion à d'autres innocuités pour m'extraire
maintenant de l'aberration d'une sonorité
trajectoire de ma mémoire jeu à rebours
vers sa naissance osée osmose du vivant
le jour d'après cette imposture du dire
acte quand on se pose en restant vivant
du vivant de ce corps qui lentement
va apprendre à reconnaître à voir
pour forcer ce manque de fini
qui en dit plus long sur ce
qu'il pense que sur ce qui
le met en marche à quatre
pattes le temps d'extirper
du dedans ce qui le fait
taire du dehors jusqu'à
quand pour quoi pour
finir par rencontrer ces
belles béatitudes du
corps connaissable
du temps dissout
dans les abîmes
de l'artère dense
la chair onguent
qui prend le pas
sur la rétine folle
l'oeil flou pour
rencontrer en
filigrane cousu
ce pincement
couvert par la
passion voilée
du plaisir né
néant de la
peau pensée.



Thierry Texedre, le 1 novembre 2012.




Aucun commentaire: