Terre sur laquelle sonne l'arrière garde
du terrible pouvoir d'une armée lancée
en divisions fanatiques pourchassant
l'ennemi impuissant à faire face tant
sa garde est fantomatique et décousue
courte espérance en un imaginaire fort
d'improvisation dans telle circonstance
Les hommes avançant plein de véracité
vont franchir les espaces étrangers en
tranchant en perçant en saignant ces ôtes
rendus à la terreur du fracas des pas sur
le sol trempé d'un rouge qui coule étalé
de ces tranchées creusées pour s'enterrer
se cacher vers d'autres contrées enfumées
En songes les victimes râles encore le temps
d'un écoulement lent de cette vertigineuse
tempête drame continu qui s'avance vers la
haute colline noircie par les corps calcinés
déposés ça et là entassés d'où s'échappe une
litanie un dernier souffle une senteur perfide
doublé d'une épaisse fumée dans un ciel terre.
Thierry Texedre, le 14 août 2010.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
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