De ce lointain paysage, elle passe
pour rendre en songes ma paisible
passion; pour celle qui entre en moi,
et tentera de jouer avec une blessure
gravée; grave irruption de l'amour,
de l'extase qui touchera mon cœur.
Vers d'anodins baisés, je tente de
m'évader; devant les errances de nos
deux vies, visibles, quand l'heure
sonne au lever du lit encore chaud;
éternelle communion des bouffées,
de ces bouts de chair douce, charriée.
Sinueux, temporel et infini, l'amour
du martyre volé cède aux larmes;
au centre de l'épanchement avoué,
cet élan insouciant revient griser
comme une attente; une voie vers
laquelle les pleurs incertains iront.
Ma tendre touche mon émoi, mon
improvisation fragile; couverte des
rires attendris qu'un lointain écho
va nous mettre en tête, quand l'éclair
vient frapper nos deux tentatives,
de passer ensemble le pont, en saut.
Thierry Texedre, le 18 juillet 2010.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
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