Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
dimanche 30 septembre 2007
De la chair sans fin 4/13
Peau, cliché de François Leclair
De la chair sans fin 4
Une chair encore à naître à ressusciter un corps
d'écriture peut tenter une remontée de sa chair pour
que saute la tension liée à la visibilité à sa terreur
auprès de ces corps impossibles à entendre tant le dire
produit son fou une sorte d'enfermement la parole
c'est cela le feu la portée consumée des corps dans
un laissé pour compte de leur chair la nouveauté
dans cette compilation c'est le volume donc la chair
d'un sujet qui traverse en permanence sa langue mais
pour faire face à la figure à l'impossible représentation
passage va-et-vient d'un autre espace à un nouveau
à faire qui a déjà conduit son sujet à un commun à
une représentation un social qui manque pour le coup
son espace ce qui de la vie vaut pour de la matière de
la chair donc du pensant s'il faut le marteler pour
qu'une telle impression marque le siècle à moins qu'il
manque son sujet une nouvelle fois dans l'attente
d'une chair faite corps pour entendre l'esprit vaguement
pensant à peine voilé en aucun cas de la peinture
la peinture peint le pinceau trace l’œil pressé tente une
impression furtivement essuyée à peine visible que
la couleur tente d'arracher au fond au blanc à la
matière qui pense comment faire remonter le seul
moment de lisibilité qu'un corps d'écriture tente que
la chair dépossède pour tendre au plus pressé au
plus présent au plus désirant il en faut de la chair
qui tienne bon qui sache faire face à la pression du
commun cet autre moribond ce malin esprit inventé
pour faire taire tout corps pensant encore faudrait-il
savoir par où passe ce pensant pour faire corps avec
d'autres sans aucun lieu que la chair pour ne pas
encore tomber dans une autre chasse trappe cela
pourrait ressembler à du labyrinthe ou à une forme
d'engouement pour l'anamorphose ou le camouflage
il faut donc en passer par de tels états que ce qu'on a
souvent appelé l'enfer ça aura été un ersatz de
l'enfermement du lieu clos de la parole immédiate
encore incertaine par sa combinaison vocale qu'un
corps ne peut s'entendre indéfiniment à cause de
sa génération de la sexualité immonde de ses actes
à peine sortis de leur chair si ce n'est d'y retourner.
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