Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mercredi 26 septembre 2007
De la chair sans fin 3/13
Le grand face à face II, Casellas Clarté Katia 130 x 97 cm
De la chair sans fin 3
Si le nombre domine toujours au début du XXIe
siècle, c'est au profit d'une subjectivité qui va
avorter, de plus en plus prise dans les filets du
commun elle n'en restera pas moins le fond qui
taraude et s'interpose à l'inconscient sans pour
autant pouvoir se substituer à son analyse le
subjectif n'a pour présence que de n'apparaître
jamais là où on l'attend sa mise en analyse ne
passera alors que par une vision en périphérie de
sa présence dans les arts comme liaison et interface
d'une lecture de la pensée de son moment de son
temps d'exposition d'un présent en suspens qui
va déplacer la pensée commune lui donner un
espace mais le XXe siècle en a largement souffert
laissant dans la mémoire collective des peurs des
blocages des charniers comme jamais l'histoire n'en
a connue auparavant pourtant le dire va jeter le
discrédit sur un sujet qui n'était pas encore divisé
sauf à tuer son monothéisme et faire parler ce fond
vidé de son nom ce nom qui aura comme effet l'
analyse en même temps que ces déportations quelle
coïncidence mais aussi quelles avancées pour le
sujet que sa chair encore marquée par les barbaries
va faire une saisissante remontée dans tenant tête
aux répressions qui l'obscurcisse de toutes parts
voila qui fera sauter les pensées les plus appliquées
à tarauder à fabriquer son social bien plus matériel
et authentique masturbatoire du moi attenté par
la manœuvre du commun et nous pouvons dire
que tant qu'il y aura de la chair plus que son corps
ne peut le penser par exemple lors d'arrêts dus à
la fascisation sociale généralisée rendant par une
politique l'éradication de toute idée de la subjectivité
comme impropre à un régime social qui n'aspire
qu'à rayer définitivement toute forme de nouvelle
pensée qui de loin ou de près ne ferait pas signe le
signe de la dépense tout comme dans la Grèce
antique la beauté a perdu son réel aussi avaient-ils
perdu la chair au profit d'une enveloppe formelle
de surface passant à côté de la chair lui laissant
un rôle terroriste plus opératoire dans une politique
de conquête des territoires c'est ainsi qu'à travers
l'histoire cette incidence va plus ou moins faire loi
au niveau du pensant qu'un sujet toujours en marge
va suivre comme identification possible et pensée
malgré sa plongée dans différentes morts successives
qu'une multiplication des corps en retours va tenter
encore une fois de se débarrasser un sujet va
apparaître par sauts qualitatifs penser n'est pas
induit du social ni de sa jouissance comme rêve
si la chair a fait tomber des têtes c'est parce qu'elle
n'a ni commencement ni fin et que cette jouissance
est l'infini pas l'amour-jeu-inconscient commun et
socialisé de l'humanité qui veut être et le rester
jusqu'à même rompre avec son au-delà aidé par
les sciences et une philosophie positiviste non le corps
n'a plus le droit à cette liberté de jeu son seul jeu est
celui de se retirer de la forme qui la porte qui la tue
comme seul indice comme seul sens perceptible
qu'une subjectivité peut avant toute croyance tout
état de religiosité spiritualité au présent et déification
au passé la chair tombe du ciel d'un ciel que le bleu
en peinture va installer pour longtemps la vue et
les forceps dans l'urgence de la situation comme
invention du chevalet pour soulever le problème du
social qui monte aux dépends du religieux qui règne
le chevalet et l'huile la chair fait surface la conscience
figure et structure ce XXe siècle destructeur mais
qui pense enfin son sujet et que le bleu va intensifier
pour installer ce que l'on sait de l'enfer sur terre et
de l'esprit hanté par une chair en surplomb au paradis.
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