mardi 24 juillet 2007

de la macula au centre dissout de la peinture, AUTRE/SUJET - 12 / 14






















tableau de Petra, "...au centre de ma peinture se situe le corps
humain. Je suis fascinée par ses transformations intrinsèques
et par les contraintes auquelles il doit continuellement
s'adapter...Je constate que l'oeuvre englobe le ridicule comme
le tragique, le renouveau comme la souffrance, l'espoir comme
le désespoir..."

Zone centrale de la rétine et partie la plus sensible du fond de
l'oeil, la macula assure la vision de précision, elle permet de
lire, d'écrire. C'est à cet endroit que l'acuité visuelle est
maximale.




Autre/sujet - 12


La macula fait dire au fond blanc
ouverture aveugle sur un autre site
dirigeant du doigt le plan le pli
pour entendre un fond un son
que la peur prend en écharpe peur
du son peur du vide peur du saut
sans nul doute de la pesanteur
de ce temps présent un poids qui perd
de la puissance de la jouissance
à mesure que le dire démiurge glousse
et s'installe pour libérer l'aveuglement
de la somme des couleurs comme
mémoire choc lumineux mal électrique
qui mentalement se charge pinéalement
cloué au milieu de la base du front
comme encore objet d'un désir résurrectionnel
à vouloir y entrer dans l'écriture c'est
dans l'oral dans le corps livré à l'autre
que va se jouer l'image dépendance dont la chair
n'a su dire mot productivité du faire autre versant
athéologique du corps pensant d'où tout social
reste en suspension d'où toute rive figurative
et télévisuelle reste en pointillé où la marque
n'a d'existence que balayée en filigrane
si le social ne peut être représenté en revanche
le social lit par l'oralité une autre textualité
à venir que la loi structure que la loi projette
sous forme de sens que le sujet pensant vient
fondre vient dissoudre dans la chair
que la reproduction peut à son tour soumettre
au corps pensant ici une révolution s'installe
vient se mettre en avant pour longtemps y faire
loi il et elle sortant de l'ombre où se
trouvait l'être l'animalité génétique et le corps
entouré du site programmatique du vivant
archéologie de la reproduction dont nous
n'avons encore pas résolu l'énigme de
sa division vision en deçà de la vue
que l'au-delà dérive mais structure
que le sujet ne va pas sans cela
que le son vient frapper
dans l'infinité pensante
de l'humanité gérant l'audible
encore pour longtemps
le temps de faire des générations
le lit d'échanges dissous dans
l'infiniment maculé.

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