peinture de Florence Grenot (1954-), "tumulte" 145 x 90 cm
La vierge et la
verge
Que le sexe maudit
En cul poussé à
jouir
Ressort de l'honneur
Pressenti du
pourrissement
Vois ce sacré qui
crée
Le sacré au sommet
De la déportation
Cette dérive la
risée
Du sexe endolori
Par un soleil sué
Par tous les pores
La peau verge
véridique
La queue catatonie
Du mensonge blême
L'analphabète qui
bégaie
Bande vers l'urine
du sort
Le sort qui montre
la fin
Séminale l'onction
La mort en repli
En arrière et
reniflant
Tout ce qui pénètre
Par les yeux de la
chair
On entend la plainte
Qui jette à terre
les Dieux
Nauséeuse et
gangrenée
À cause de la vierge
Oui la main dans le
sac
La vierge court
après
Le nœuds ça coule de
soi
Les yeux par ces
pleurs
Emportant l'extrême
de
L'extrémité
extrémiste
La vierge assise sur
le jus
Déversé sur sa peau
l'autre
tiraillé par la
question
Qui finit l'esprit
mal placé
Seule la vierge
s'entoure
Comme jetée au jeux
Jusqu'à
l'enserrement.
Thierry Texedre, le
16 décembre 2018.