La courtisane
Une pluie en fil indienne
initié depuis le chaos
qui s'évente en couleurs
imbriquées et disparates
chuchotant au vent
mitraillé de travers
pour forcer forniquer
avec un sang sans gène
qui est attiré par les
rives
inodores de la plaie
en pleine plaisanterie
un voile s'étend jusqu'au
centre de la tentation
de celles qui frôlent
l'atermoiement du vide
la courtisane danse
entourant de ses paroles
la vie qui s'invite au
repos
un temps de silence
traverse les ombres
de ces filaments en
touchant
l'air incertain de la
divine
voix entrain d'exhumer
des pluies de caresses
sur l'arrière et le
devant
de la belle par l'ivresse
qui lui frôle la chaude
folie.
Thierry Texedre, le 17
avril 2018.
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