La
mort trépassée
(ou
Chant pour un instant)
Le
Baroque
Osmose
du
chant
ténu
offense
sur
cette identité
sur
ce sujet
cœur
insoumis
contre
la plaie béante
de
ces affres pandémie
de
la multiplication
sans
cessation
du
nombre
en
corps
en
chair
montrée
du doigt
par
l’ostracisme
inconscient
du pire
engendrement
de
la dépense
de
la procréation
sans
cessation
ni
vertige
dans
l'infiniment
grande
passion
du
jeu libre
d'accoucher
l'inhumanité
réplique
d'une ivresse
guerre
impie sur la
grande
surdité du monde
livré
à son dérèglement
l'extase
du pouvoir
de
prier l'autre
de
céder au même
pour
lentement
faire
sortir du fond
insécable
la
peur
l'endroit
de l'indifférence
à
monter sur le nombre
pour
compter
sur
le sens
l'amalgame
et
l'identité
partout
devant
un
ciel émasculé.
*
Ultime
résistance vers cette oraison de l'interdit, pour envelopper la
douleur ultime, la cessation de toute vie. Vertige que cette vie qui
monte, et transgresse la volonté d'existence. Chants de l'allégresse
vers une introspection de la chair en jeux de l'insondable liberté
pour l'égalité et la fraternité du sol fertile, de la vie
inconditionnelle. Trempé par les ondes porteuses d'espérance,
allons vers la gloire infinie de nos exactions, de ressusciter des
morts, par l'impossible fin du règne animé par les anges de la
jouissance sans cesse remise en question. D'un infime tremblement du
corps élevé au ciel de la modernité, voilà le ressort volcanique
de la passion qui monte en nous, pour extraire de cet appel, de cette
parole, l'acte intransigeant de la vérité qui pousse la vie vers sa
plénitude. Touchant au secret révélé de la vie, l'être en nous
pour retracer le sens d'un chemin sous les regards indiscrets de la
chair, en dansant et rythmant ce sens interminable du commun
dénominateur qui monte en soi. Musique des mots alternant le jour et
la nuit profonde du chemin de l'irremplaçable gravité de l'amour.
Thierry
Texedre, le 4 février 2017.
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