Une
tranche de la vie
le
chuchotement
en
catimini se met à
geindre
comme le vain
coma
cette délivrance
pleure
au plus près
du
très profond
déhanchement
vu
d'ici de la vulve
la
chair vulnérable
et
insoupçonnée de la vie
le
ventre virevoltant
et
rond à l'aube d'un
déhanchement
vomi
se
sort depuis l'austère
improvisation
des aboiements
pour
repousser l'écho
dans
ses retranchements
courte
vie devenue le
lit
inopiné de la puissance
oraison
funèbre entrain
de
jouer par la vilaine
caresse
qui frôle des
corps
jusqu'au bout
de
la nuit sans le sommeil
une
image qui manque avant
l'immersion
sans fin
partir
depuis le cœur
trempé
par la suave
condensation
de
l’exilé qui parle
quel
péril à trop enfreindre
l'apothéose
ce qui frappe
les
battements du sang
se
risque le sexe
de
la vie sourde
s'envolent
d'autres
intermittences
pour
être
vendu au plus fou
farfadet
qui joue tel
le
guignol vulgaire
empêtré
dans les fils
marionnette
ridicule
te
voilà ignorée du haut
de
ce monde piqué
il
tuméfie partout ride
la
face et frotte
sortir
du mal épuisé
quelle
suspicion dévore
le
doute de la souffrance
lentement
elle coule
sur
les jambes écarlates
étreinte
de l'envie
d'exister
par le jaillissement
enflammé
du coït coudé
les
couilles gonflées.
Thierry
Texedre, le 26 novembre 2014.