Mort inopinée du corps
pour la gloire de la
chair
pour l'entrée au
Paradis
depuis la grande feinte
du désir immaculé
d'ôter
la vie à l'esprit de
la folle
douleur illuminée par
la
procréation infinie de
la
voix irascible et
dansante
depuis les ondulations
de
cette petite musique du
dedans charismatique à
l'entrée du corps
occulté
au début de
l'annonciation
du double en doute
divin
sous les coups voilés
de
l'esprit trop risqué à
voir
sa lente partition
apparue
au milieu du temps
déplié
démiurge du regard
clôt
tant que la mort
n'apparaît
pas poussée par les
vents
du sacré chant de la
voix
béatitude devant la
langue
incarnée du haut des
cieux
du doute contaminé par
la fin en conclave du
sujet
déporté jusqu'au
risque
d'y voir la chair du
dehors
objet insaisissable du
double
assis sur les braises
de la
tentation par quelle
tentative
irrationnelle d'éviter
la
mort en la supputant du
bout des lèvres comme
si
cette surannée excitée
par
les vents violents du
délire
programmé par le drame
la vérité se mettait
debout
pour signifier que le
Réel
risque de revenir le
dire à
la vie de s'allonger
dans les
bras de l'exquise
multiplicité
des corps nés du
regard inviolé
de l'amour atomique du
temps
pour l'engendrement des
corps
là est l'invention de
l'homme
qui se figure le temps
pour
que croire en la
résurrection
même qui naît de
l'extrême
impuissance à lier les
corps
culmine la naissance en
croix.
Thierry Texedre, le 22
novembre 2014.
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