Pour un temps de la possession
Ici passe le sacré un temps absolu
telle règle inorganique pèle mêle
sur les motets de l’insubordination
là sonne l’ici bas l’entre deux divin
que la garde sonne l’absence enfin
tourné par les plaies d’un discours
usurpateur et concupiscent et étréci
sur le corps pleureur l’esprit refoulé
un automne assermenté quel vertige
on croirait le retour à l’animal bévue
jour d’une épuisante marche putain
le voile se referme sur l’exhortation
l’enflammée déesse le cœur en croix.
Thierry Texedre, le 20 octobre 2023.
Francisco de Goya
Saturne dévorant un de ses fils (1747-1823)
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