L’orifice
Ô perle d’attraction
jambes dressées au lit
de la tempête
pousse du temps
caressé autrement
vois ce blême chant
à côté sourdement
jusqu’au jour ancré
dans ces draps désœuvrés
dressés se couchent
les seins du désert sec
fruit dressé
la peau humide
les lèvres rondes
pousse sans fin
jusqu’aux cris étouffés
sous l’antre vague
orifice décuplé
l’âme dissoute
par les caresses
avouées instables
et indiscrètes
c’est l’infini regard
qui plonge sans remonter.
Thierry Texedre, le 5 novembre 2025.
peinture : Alex Kanevsky

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire