Mère
« Mère très chère, que vois-tu
d'une vie qui montre l'exactitude ou ses désillusions par les ans
passés, et aussi un futur improvisé ; et cette autre
invitation à aimer le temps précieux, le temps présent ? Par
quelle déconvenue te réserves-tu la joie devant des naissances, les
créations d'un corps qui dissout toute vérité, pour te laisser
toucher le monde l'éveil et l'immanence d'un lieu, d'un lien
indéfectible avec la vie. Mère très chère qui monte aux cieux par
l'étreinte qui nous lie pour l'éternité, sans cessation d'aucune
sorte, par delà toutes les faiblesse ici-bas, je te prie comme
gloire, par tous les présages et des glissements vers les fonds sans
fin de l'enfer, je te prie. Autour de ta joie je chante ton amour, si
le temps présent me l'inflige. Par quelles âmes le sort s'évertue
à me coucher à tes côtés, par l'immaculé, par le chant de ces
anges venus m'absoudre des mots inquisiteurs à ton encontre ; à
quel âge te vois-je à mes pieds me priant d'aimer le temps futur
qui jaillira peut-être en congrégation de nos âmes réunies ?
Je prie ta divine présence à mes côtés, par la même mémoire qui
nous a engendré. Alors je te prie de bien vouloir m'aimer aussi
longtemps que le temps ressuscitera. »
Thierry Texedre, le 19 août 2016.
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