Les chants dorés
Strophe
tropique et hybride
qui
se montre dans l'obscure
fournaise
du léger tremblement
de
toutes ces mille âmes scélérates
l'outrage
dans un trop grand jeu
d'une
sorte de vie qui en impose
ça
pousse outrancière station qui
soulève
la mort vers la fin usée
de
ce récit qui flotte sur le dire
occulté
de ces lois impromptues.
Sourdine
de ces chevauchées
impossibles
dans l'immensité
de
ce fond ossuaire ostentation
de
la vie en équilibre par ces
lois
scélérates transies la vie vire
au
drame quand bien même sous
ses
effets ses affections s'évadent
ce
corps transit sans transition
déséquilibre
du corps qui penche
dans
l'appel à sa dernière demeure.
Sens
des choses apprêtées pour
être
dites en dictées irremplaçables
reste
de cette escapade sous l'eau
ver
animalcule sans la vertébrale
raison
depuis ces sauts en avant
raisonnement
malade et malhabile
de
la pensée en expansion pourvu
qu'on
y croit coup de dés jamais
les
chants de nos impérieux accords
poussifs
depuis les temps pluriels.
Sous
les chants dorés de la vie
le
strabisme du corps se divise
lentement
pour enfin n'être plus
que
l'ombre de lui-même voilà
en
l'occurrence l'abjecte interdit
qui
vous nuit sorti de cette nuit
imposture
improvisée impropre
à
la tentation maîtresse du désir
osé
par le corps dédié à sa chère
et
chaste peau qui recouvre l’œil.
Thierry
Texedre, le 31 août 2012.