samedi 16 juin 2007

la peau, le pli - SUJET 5 / 14














cliché de François Leclair


L'âme n'est pas la peau, l'essence qu'on retire de cette surface
charnelle n'est pas sans rappeler que la mémoire se joue de
toute surface, qu'elle soit culturelle ou physique.
Seul l'instant, l'inné, l'immédiat, l'éphémère peut craindre qu'un corps subisse qu'on lui inculque une âme pour
la lui arracher.


Sujet 5

si le corps peut il sort
de sa textualité pour
dissoudre le dire dans
un pari que seule la
chair donne à trans-
paraître pour sombrer
dans le pli le côté
baroque de la divine
humanité du dire du
sujet divisé pris dans
la grandeur du chantre
entendu par le foutre
comme exutoire ou dé-
rivatif de ce qui lui
colle à la peau de ce
peu de peau qui lui
reste en somme l'er-
reur de toute chose sa
doublure son poil plié
à côté d'un autre pour
donner l'impression
au texte qui sort de
ses pores loin de l'être
au plus près de la
chair du corps entravé
dans une aire de la
forclusion du parlant
enfin rivé à son être
à son traitement à sa
cure à son discours à
sa sommation celle
du sujet lié au corps
du sujet double par
la vue-vulve et aussi
le fonctionnel le sujet
qui n'est pas la somme
ne serait pas corps
inerte mais sujet
tabou là où le geste
sexuel n'est pas encore
érotisable le corps
naissant traite le son
au même titre que la
mort socialise toute
action la pressant
pour neutraliser la
forme humaine in-
existante du point de
vue du corps naissant

Aucun commentaire: