vendredi 20 avril 2007

a quia, troisième mouvement 3 et fin.

l'horreur le déchirement orgasmique
tantôt elle tantôt plutôt lui qu'elle
elle se retire le laissant disposé et coi
de ne rien entendre au non de quoi elle
rend compte en son absence soit otage
en charge en indignité que ce corps
revêt d'errance l'air sent moins que l'être
ravage ce qui a résout n'est pas
attentif au libre arbitre amoureux
de se balancer çà et là à qui la place
sans affres sans éclaboussures sans vertige
probable a chute des corps file
le long du dépeçage des genres non-sens
absence de lois écoute impossible
sans l'image absurde qu'une mémoire
à rebours va imaginer. Il n'y a pas encore
d'impensable, c'est ainsi qu'il soit dit.

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en remerciements à Pascal Dusapin pour
tout ce qu'il m'a procuré d'avoir écouté et
entendu maintes et maintes fois son très
grand concerto pour piano et orchestre

à quia

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