Soliloque
Impromptu
le règne impossible de la voix
se
réverbère cantique impulsé par l’œil vidé
depuis
les ans souillés du recommencement
coupe
insaisissable dans les sons improbables
du
Divin revenu de par les morts pour suturer
la
courbe insolente du dos de la femme hydre
qui
se montre comme agglomération de la vie
dans
cette éternelle chair vulgate vociférant
de
tous ces jeux interdits délice et lueur pour
laisser
tomber sur les ans cette pauvre marche
vers
la gloire éternelle étirement des membres
pour
frotter la peau sur ce socle cet os décousu
et insoumis
aux textes depuis l'impuissance qui
vole
au dessus de ces têtes en prière jusqu'à
la
grande fin de ce corps qui meurt pour aimer.
Thierry
Texedre, le 18 mars 2015.
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