Otage
du déracinement outrancier de la guerre
larvée
depuis ce corps d'écriture l'enfermement
désigné
semble en imposer que d'aucune voix
autrement
ne semble s'opposer au regard sourd
implosion
fracassante que l'esprit libre choisit.
Foutaise
que le risque d'évasion rencontre l’âtre
de
la libre circulation au-delà de ce carcan qui
flotte
l'indignité au regard baissé sur les braises
c'est
un paysage de lecture partout où l'écriture
aura
tenté d'entendre ces lieux depuis la syntaxe.
Dans
la rage du contournement décisif de la voix
par
la parole et le cri voilà le grand drame qui dit
l'émergence
de la création incommensurable du
temps
dont les mots sauront renverser la syntaxe
pour
faire vibrer la zygomatique langue parlée.
Dressée
la langue unanimement mise en lecture
se
tourne dans les plis de la peau persuadée que
rien
d'intraduisible ne saura faire mouche dans
les
mêmes lieux qui s'ordonnent en représailles
au
texte délité de l'enfer d'autres jeux d'accords.
Galvanisée
la langue se gargarise de toute parole
dans
une longue litanie postérieure à la création
du
vrai songe inaudible pour s'évader en images
corpusculaires
jusqu'au seuil de la mort là où les
improvisations
reprennent en chants de douleur.
Amour
que reste-t-il de ta joie à parcourir toutes
les
flammes de l'enfer pour te jeter dans les bras
de
tes amants animal de chair et du temps tatoué
par
les mains illicites du grand renversement de
l'indécidable
tant on danse dans ce doux regard.
Thierry
Texedre, le 22 février 2015.
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