Quelle
incertitude que ce
cerveau
qui se risque excité
d'exister
d'exterminer sa
vie
sur d'autres corps éteints
quelle
irréalité que cette
légèreté
émasculée de dire
sous
ce soubassement qui
vous
met en érection
vers
des cieux hospices
de
ces yeux rivés vers
cet
appel irréductible
de
l'apparition lumineuse
du
corps bénit d'entre
toutes
les femmes corps
féminin
de l'apparition
absolu
et abominable
mutation
mutilation de
l'être
immanent parlêtre
tachycardie
du corps si
ce
n'est de sa vue vision
on
entre en état de croyance
on
s'y initie on tombe sous
les
coups de l'enfer qui
valse
et danse dans cette
abomination
du sens en
sensations
du temps occulté
le
temps de l'occupation
est
ce temps du martellement
qui
monte en soi pour y
insérer
comme une tessiture
une
occurrence un pâle rejet
de
la vie qui s'active se met
en
branle pour inexister
pousser
à jouir dans un corps
dénaturé
dérivé déconnecté
détonation
du risque pour
l'être
de fuir de se soumettre
au
pire à ce nombre illimité
de
l'humanité qui penche
vers
sa fin quand ce nombre
incalculable
se souvient
d'un
inconscient semblable
à
l'immanence du sujet du jeu
qu'un
sujet peut de penser
sa
liberté occultation du
nombre
en monde monumental
le
dire se met à faire la sourde
oreille
quand l'objet du désir
disparaît
à la vue du nombre
de
la fin des temps de ces
corps
caverneux occultés
la
vie du corps s'éteint si
le
corps se multiplie à l'infini
pour
terroriser tout discours
sur
l'invention de la vie de la
seule
vie comme amour
de
l'éternel temps du corps
né
en chantant les mots du
futur
retable du triple lieu
corps-esprit-parole
en un
l'un
de la grande liberté
du
temps retroussé du corps
dans
une force celle de
la
face immortelle de l'un
indice
perpétuel de ces sens
prédisposés
au tremblement
de
la terre aux pieds de laquelle
toute
musique devient le rite
de
passage de cette nouvelle
marrée
dans sa remontée
en
rivière coup de pinceau
du
songe sinueux en corps
escamoté
chasse du corps
dans
sa pulsation pulsions
de
l'errance éradiquée quelle
force
ce corps a-t-il pour en
finir
avec le jugement de Dieu.
Thierry
Texedre, le 5 avril 2012.
1 commentaire:
The self free of the flesh finds a collective freedom. One that soars with the music never heard by living man.
~SophieD
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