Rouage
de la répétition
d'une
trappe
celle
de la pétaudière
qui
fait feu
de
tout bois
en
chantant
ces
cantiques
calamité
tellurique
de
la voix
vociférant
de
tous temps
voici
le dernier
né
des
temps
tempête
sur
quelle
fellation
du
dire
au
cul duquel
se
dresse la
queue
incessante
des
mots
du
dire occultant
juste
qu'un corps
encore
beau
est
né d'un pouvoir
noir
vice
caché
de
l'homme
onomatopée
fin
de ce temps en
une
langue maudite
le
cul par dessus
tête
en
dire de la folie
rétractée
étirée
éteinte
ça
répète ça interpelle
ça
fout le camp
tout
s'en échappe
du
temps sauf peut-être
ce
que le corps sait
sans
cette mémoire
qui
s'initie s'invite à
plus
de résonance corps
psaume
corps messe
message
pour
pouvoir
poursuivre
sans
en finir avec
le
jugement de cette
croyance
insoupçonnée
le
temps est venu
d'aller
chercher entre
les
lignes la voix
ultime
d'une chair
devenue
expressément
fornication
pour
faire
taire un dire
encore
sous les fatras
fracassants
du désir
circonvolution
en
envolée
lénifiante tué
par
son étrangeté
celle
du renoncement
du
sexe face au
tremblement
cataclysmique
et
vertigineux
du
rien
du
néant
néandertalien
impossible
à dépasser.
Thierry
Texedre, le 29 mars 2012.
2 commentaires:
It seems we can never escape our primal instincts and urges. We are, in the end, self glorifying animals. Written with sweeping emotion and raging impulse.
~SophieD
Penser hélas n'est pas l'origine de notre fait d'existence en tant qu'animal(qui pourtant est pensant, mais dans une perversité, celle de la croyance), l'instinct animal semble être glorifié par peur de cet instinct de mort, comme une ombre envoûtante qui nous colle à la peau, instinct de destruction, poussée vers une jouissance: celle de la dépense... Merci pour votre commentaire chère Sophie.
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