Lumière et entre-temps en peinture
Irruption dans l’entre-temps, coagulation d'une parole dépliée
Danse irréelle dans l'immobilité de la mort
Tout corps descendant pose la solution de sa sustentation
Derrière un ciel animé se pose l'alternative animale
Sonde éclat de lumière depuis l'intérieur postulat du désir
Chaque enterrement brûle la flamme de ce désir
Celui de l'incommensurable démesure de la jouissance
L'entre-temps s'étire contaminant toute parole hybride pour l'inventer
L'autre ment sur sa parole impulsion du même en une lecture déplacée
Tout sujet est un potentiel dément démenti par l'autre
Commémoration d'une lumière dont les couleurs ressortent irréelles
Ce qui se montre des couleurs sur l'arc visuel reste à charge pour le sujet
L'autre détient la vérité sur cette lumière dans sa décomposition
Pour imiter ce qu'un sujet voit de cette irréalité
Cette somme des couleurs ce blanc cette réserve n'a de sens qu'à écouter
Ce qu'un sujet soumet de sa réserve de cette charge par l'ensemencement
De ces particules qui sonnent sur la toile tendue de l'histoire
De l’œil ressuscité par son ouverture sa fermeture au bleu primale
Du bleu d'y voir ou non cette lumière atomisée en particules de lumière
L'entre-temps est un songe relique du temps dévisagé
Le visage qu'une peinture transfigure en figure pour y voir l'espace
L'espace montre celui qu'un esprit peut montrer tel qu'une peinture rejette
Cette finitude de la figure sort de ce format peint du temps plein
Le temps plein revisite sans cesse le réel contre une forme finie
Une forme finie du vrai invitant au langage pour comprendre l'infini
L'infini est ce sens qui sort du vrai pour montrer l'impossible temporalité
D'une peinture qui laisse partir l’œil qui ignore son attirance pour le réel.
Thierry Texedre, le 14 septembre 2021.
Giorgione (1477-1510)
Les trois philosophes (1508-1509)
huile sur toile 125,5 x 146,2 cm
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