Feux Noirs
Poussé par
le temps
l'emprise du
front
la légèreté
des sons
l'anachronique
dire
douce-amère
friction
de la
décollation résolue
voilà la
noire dépossession
du feu
intérieur mouvant
monstre
allégorique
macabre
détonation
en coups
sanguinaires
anthropophagie
du cri
qui fait le
verbe nauséeux
et découvre
la peau
pour s'y
inquiéter
sinuosité
des mots
élevés au
rang de
l'éternité
et de l'absolu
le verbe
s'identifie
se résout à
couper
et remontrer
l'affaire
entrant dans
les pires
ancrages de
la folie
la folie
n'est plus
assez folle
pour taire
la
publication écriture
juste un
recours au trip
tripoté par
les mains
du désir
insoluble
du sang
retardé
le regard
noir
la nuit
détricotée
se diffuse au
centre
du renflement
interné
du rêve
illuminé
par
l'histoire pensée
comme mémoire
à-rebours de
la parole
cacophonique
tam-tam
et pucelle du
vrai
retour vers
un jour
jambes
retransmises
en traversant
le gué
galvanisées
elles pleurent
pissant toute
l'encre
du corps
atterré.
Thierry
Texedre, le 19 décembre 2017.
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