Travers
du coup
sur
la peau qui
lit l’œil frappé
par
on ne sait quelle
poisseuse
vérité
sur
la béance du
col
poli pour
s'asseoir
dessus
vertueux
et
éthéré
c'est l'envie
le
trou béant de
l'exactitude
du
temps
taraudé par
la
parole
du
désir
malhonnête
qui
va boucher les
orifices
justes
c'est
pour rire je crois
juste
pour écrire ces
quelques
notations
improvisées
dans
la
couleur du temps
un
grand coup
de
derrière la
dérive
du corps
qui
s'affale de tout
son
long ligature
des
trompes l’œil
ne
peut plus pleurer
il
est rond et le
corps
se convulse
déjà
pour se lier
avec
la mort
à
trop y voir
la
lumière et
les
sons sur la
plus
énigmatique
musique
jouée pour
les
funérailles de
l'amant
dénié devant
la
parole de ce dieu
unique
parole qui
couvre
tous les ans
amoncelés
dans
cette
souveraine
souffrance
du jouir
qui
jalonne les
rives
du corps
secoué
dans sa
chute
sans cesser
de
naître il file
dans
l'espace de
l'esprit
arythmique
de
sa queue collée
au
fil des ans
sur
une peau
intérimaire
triangle
des
annonciations
de
ces chuchotements
anonymes
et féminins
en
filigrane apostrophé
se
range du côté des
amphétamines
pour
convaincre
le
sort du monde
d'aller
dans ce
sacré
en coin
certainement
en
train de se
faire
dévorer
par
le temps
tantrique.
Thierry
Texedre, le 21 mars 2013.
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