Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mardi 27 octobre 2009
Contours en corps
L'origine du monde, 1866
Gustave Courbet
Acte 1
Contours de ce corps poussé dans les retranchements de l'incidence de la chair de l'excès cédant au désir insupportable de l'appel des sens sous le couvert vertigineux des extrémités érogènes corps morcelé corps rougi au fer enfoncement de la boite crânienne sous drague drogue groggy les lèvres de la bouche béante sont gonflées entre les cuisses écartées comme en transe en tremblement les mains plongées dans l'étrange jaillissement de la jouissance en cours les lèvres se resserrent le sexe durci semble ne plus retenir l'envie de laisser aller ce filet chaud qui glisse sous le corps le drap est imprimé d'une auréole jaune qui s'allonge de chaque côté du bassin encore collé à l'acte exaspéré violation en tête l'odeur de stupre qui monte dans la pièce elle se soulève enfin en arrière faisant bascule avec ses jambes maintenant rapprochées et tenues par les mains posées sur les genoux des mains glissantes et rougies par la violence de la masturbation vaginale de sa cadence ininterrompue jusqu'à l'extrême limite de l'insoutenable transe.
Acte 2
Du rêve en montée sur cet élan illusion de la queue glacée du mâle va surgir l'effrontée la gueuse faisant volte face retournant son corps de rêve le tourmentant d'horribles blessures creusées à même la peau le pieu enfoncé tel une possédée n'est-elle pas au-delà de la folle traversée en rut du désir inassouvi de se faire traverser la chair pour en sortir en possession de l'âme de cet autre violenté malgré lui la verge grosse monte et redresse sa tête rosée qui devient carminée dans l'enfermement du con autour le corps sauté est en rondeurs et en plis les seins palpés les pointes redressées aussi où une sensibilité extrême mène à l'extase au cri à l'agitation du corps à sa pulsation à sa perte de repères dans l'espace restreint de la chambre elle semble expulser le mal de ses entrailles en invitant l'homme au délice de ses phantasmes en recluse de sa profondeur de chair elle succombe aux attributs qui l'emportent dans un autre lieu le risque du soulèvement de sa jouissance les deux corps se croisent sans jamais prendre le risque de sortir l'un des deux du jeu ils se rejettent se lèvent s'accouplent à nouveau de face de dos le tronc allongé pour laisser voir les recoins froissés entre les fesses du cul relevé danse interminable va-et-vient insensé et sensible dans l'indifférence des yeux sans lequel rien n'est éteint du désir partagé là en suspens en plus en trop pour rien gratuit là pour produire cet état de dépendance de l'accouplement sans cesse exposé dans n'importe quel lieu.
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