peinture de Christophe Hohler
collage sur « Streams » de Philippe Hersant
Fixation fixité qui dure à entendre
vu la cessation des sons des veines
vibratoires qui ont eu un impact
sur l'esprit pour le dévisser de sa
position posture verticalité de la
réalisation chair vertébré la chasse
investie du nombre contre l'un lente
exposition du corps vidé de sa suave
envie de vivre vidé de sa terreur du
vide vidé de l'ombre portée au corps
incarné immanence de l'immaculée
conception de la divine imagination
fond de l'homme assis sur ce fort
essors essuyé sous les coups de sa
mort prématurée imposition des mains
pour revenir au dire au son au ciel
clair d'une levée de jour chaude excision
du mal qui sévit qui rime avec la psyché
l'aval l'irréalité du corps sans sa tête vif
traitement du regard qui tombe sous
l'effort d'être d'entendre de l'entendement
d'exister pour rien comme ça simple
glissement des couches du temps qui
s'allonge qui trempe sa tentative de
tentation de risquer la question la seule
qui vaille la peine de sortir du trou noir
de la poésie sans fond sans fin sans lieu
la dernière question qui est cette lueur.
Thierry Texedre
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