"Etat d'esprit: les adieux" 1911
de Umberto Boccioni
Habitations
Gnoses polymorphiques
Habitations
collage sur « La nuits des éplorés » de Sunleif Rasmussen
Coeurs d'enfants sondés soudés scandés
sous l'interpellation du rythme lent d'ores
et déjà cloué sur la rencontre inhérente
au rivage musical orchestral tempéré et
mordu de l'enfoncement du jeu musical
sous-jacent sortie des poussées hurlements
cris invertébrés du corps ahurissant grave
compromis de l'éclairage ténu des coeurs
transposés transfigurés sous le regard vrai
musical et composé des tintements posés
comme site stase strate de la violation du
régime temporel ouverture du chant long
ivresse hermétique qui fend l'air intangible
ordre du port de chair habit hardi harangué
sourd silence de la démesure orchestrale
entrecoupée des nuits éplorées des sourdes
évocations polymorphes éplorées démesure
qui monte jusqu'aux coeurs cavité du vide
qui est entrée de la chair dans une musique
franchissement du dire poussé par l'ombre
rayonnante l'ondulation possession vitale.
Double incrustation dans l'asthénie du dire
transparent translucide traversée musicale
rentrée des corps en nuits enfantées étrange
tourment du coeur qui bat sourde effraction
éplorée des enfants entrés en gutturales clés
de la possession infernale du chant sorti tiré
ici bas vocal quand l'orchestral vaquant tire
du jeu sa durée envoûtement intempestif de
l'irrationalité des voix transversalement au
corps d'écriture musicale au temps recours
à face d'immortalité face fastidieuse de la
lourde pression pourrissement verbal entré
dans le son qui monte et redescend à même
l'inflexion phénoménale de la transverbale
irruption de la voix courte mais éruptive
lâchée pour entonner l'air le rendre spatial
l'orchestre est moins perçu moins audible
c'est un fond que cette voix rétractée va vite
remplir va vite entourer l'instrumentation
la tenir comme arc-boutée sur un régime
de transmission des pouvoirs échange sur
quel silence quel contre-point réforme du
dire ponctué avant et sans vision après de la
lecture autre que celle respirée ponctuation
insaisissable du matériau sonore du souffle
qui finit par soulever dresser la vivante voix
du fond infini de la mort de la nuit des lâches.
Thierry Texedre, septembre 2008.
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