Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mardi 19 juin 2007
la déploration - SUJET - 10 / 14
génocide arménien 1915 photo Armin Wegner
Sujet 10
...être dehors est peut-être
une illusion permanente
il n'y aurait que du dedans
et nous nous acharnerions
à ne pas le savoir...
quel être pourrait se douter
de ce qui l'emporte
sinon de donner à la fin
de l'être sa tentation
à revenir à la chair
comme seule équivalence
possible à la vie face
à la pensée l'autre
versant aérien celui là
spirituel avant le social
le monde présent ne tient
pas sa parole il est
insoluble à toute exposition
à toute irradiation
nous en somme encore
à tirer sur les démons
de tenir devant l'état
de veille de l'humain
pour lui substituer
son dire et mettre à
la place la vue qui
est un ici absent
de la vie vraisemblable
de celle qui vaut qu'on
se soulève qu'on
abjure l'abjecte fin
l'histoire commence
avec la vue elle n'est
le lieu que dans le
monde clos dont
la marge est le site
des charniers des êtres
et de la temporalité
nous y voilà dans un
face à face au dire
indifférencié entre
la vie et la mort
cette machination
intentionnellement
inventée par l'homme
pour combler le vide
que la vue produit
que la vue construit
que l'espace pesant
envahie par strates
couches successives
tentations insupportables
devant l'illusion
d'un acharnement à
reproduire quelle en est
la cause sinon de ne pas
savoir l'entre deux
entre le corps et la vie
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