Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mercredi 30 mai 2007
A propos des Drippings
Jackson Pollock (1912-1956)
C'est Max Ernst qui inventa ce procédé considéré comme
mettant en avant la subjectivité de celui qui l'utilisera,
mettant l'oeuvre et l'artiste sur une même temporalité,
intrinsèquement avec la découverte de l'inconscient.
Pollock se mettait en mouvement avec son corps penché
au dessus de ses toiles posées à même le sol pour la plupart,
commandant un mélange de peinture, dans un pot percé en
son fond servant d'encensoir, afin que celle-ci s'écoule
en un mince filet de couleur/sang sortant symboliquement
de son corps (entrant dans la peinture comme si celle-ci
était un élément ouvert partout), tournant et dansant tout
autour de la toile.
Le mélange est fait de l'imprévisible maîtrise de l'intérieur, de
"l'incontrôlable et du contrôlable", versé par entrelacs et
superpositions de tracés et éclaboussures, formant un chaos
face à l'observateur - "plus de dix ans avant que la théorie
du chaos elle-même ne soit découverte".
Thierry Texedre, mai 2007.
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